« Tiny Tower » : le jeu pour mobiles sur mesure
Je viens de découvrir « Tiny Tower », un jeu disponible pour iOS et Android, et j’essaie maintenant de comprendre comment un jeu si simple peut se révéler aussi addictif (le fourbe !), en particulier sur mobiles.
Je ne vais pas vous faire une analyse approfondie des mécanismes de jeu, ni même un simple test, juste revenir sur quelques points qui illustrent parfaitement, à mon avis, les éléments propres à ce type de plateforme.



Un principe simple
Il faut un mécanisme de jeu aussi simple que possible, avec éventuellement un mini-tutorial ne durant qu’une poignée de secondes. On pourrait appeler ça le « fast-game ». Ici, une sorte de STR ramené à l’échelle d’un unique building.
Un gameplay fragmenté
Il faut pouvoir jouer sur des sessions très courtes, de seulement quelques minutes. C’est un peu comme les chapitres d’un manga qui sont, paraît-il, calibrés pour durer le temps d’un trajet entre 2 stations de métro. Au passage, il ne faut pas avoir trop peur de la répétition. Ici, constamment monter et descendre avec un ascenseur.
Un espace 1D
Tout comme pour les applications classiques sur un smartphone, la navigation à l’intérieur de l’espace de jeu s’effectue dans une seule direction. Vous avez dit « UITableView » ? Ici, tout se passe de haut en bas.
Des notifications
Pour inciter le joueur à revenir, il suffit d’une notification, associée bien sûr à un mécanisme de jeu. Au risque de paraître intrusif, c’est le moyen idéal pour replonger dans une nouvelle micro-session. Ici, à chaque fois qu’une construction est prête.
Des achats in-app
Rien de mieux qu’un jeu gratuit pour attirer de nouveaux joueurs. C’est tellement plus simple de lui vendre du temps de jeu après qu’il soit devenu accro. Ici, c’est assez classique, vente d’une monnaie virtuelle pour acheter des vêtements, entre autres choses.


Voici donc quelques points bien précis qui me paraissent clés dans la conception d’un jeu pour mobiles.
Je pourrais ajouter le fait d’avoir des graphismes à la mode pixel-art, qui donnent toute sa crédibilité artistique au jeu, mais ce critère est sans doute excessivement subjectif. En tout cas, j’adore.