Cyberpunk, les néons la nuit

Le terme « cyberpunk » désigne avant-tout un genre littéraire, mais dans l’imagination collective, il est surtout associé à Blade Runner, et cette vision d’une ville saturée de néons sous une pluie nocturne.

Encore sur le mois de février 2018, de nouvelles œuvres arrivent en s’inspirant fortement de cette esthétique.

Altered Carbon, série adaptée d’un livre écrit par Richard K. Morgan (2 février).

Mute, film réalisé par Duncan Jones, se déroulant dans l’univers de son premier film, le très apprécié Moon (21 février).

On peut y ajouter la sortie Blu-ray/numérique de Blade Runner 2049, le film de Denis Villeneuve sorti l’année dernière au cinéma (14 février).

Je suis impatient de regarder tout ça, mais pour être franc, j’aimerais surtout que la science-fiction en général, et le cyberpunk en particulier, trouve d’autres formes pour nous divertir.

Cette vision du futur est magnifique, et elle correspond indéniablement à certains traits de notre présent. Mais elle tire de plus en plus sur une nostalgie d’un certain passé, au point où on pourra bientôt qualifier le cyberpunk de rétro-futurisme. Les thèmes sont toujours aussi pertinents, il serait souhaitable d’en renouveler l’image.

Pour ne citer qu’un contre-exemple, Mirror’s Edge est un jeu vidéo sorti en 2008. Voici la description qu’en donne son producteur Owen O’Brien :

« [Mirror’s Edge] asks how much of your personal freedom are you willing to give up for a comfortable life. It’s not one girl against this police-state dictatorship. It’s more subtle than that. »

Une œuvre qui explore des thèmes cyberpunk, dans un environnement… radieux. Une subversion brillante.

Suggestion de lecture : What cyberpunk was and what it will be, par Darran Anderson.